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Les coliques, l’angoisse des propriétaires !

Par définition, une colique signifie une douleur abdominale au sens large. Les coliques sont très redoutées chez le cheval car ce dernier dispose d’une très grande cavité abdominale avec très peu de points d’attache, dans laquelle le tube digestif est quasiment « flottant ». Cette anatomie rend propice le déplacement de segments dans l’appareil digestif, autrement dit, les intestins de notre animal préféré se tordent très facilement. Pour schématiser, les coliques sont dues à des spasmes au niveau du tube digestif. Ce que nous, hommes et femmes, qualifions de ballonnements ou de faible constipation peut engendrer chez les chevaux et poneys de violentes douleurs pouvant avoir rapidement des conséquences très graves. Certaines coliques nécessitent une chirurgie d’urgence, et peuvent entraîner la mort de votre cheval.

Quelle est la conduite à tenir ?

Les coliques constituent la première cause de mortalité chez les chevaux. Les comportements suivants doivent alerter :

  1. L’abattement
  2. Se couche et se débat violement
  3. Reste couché
  4. Fait le flehmen (lèvre supérieure retroussée)
  5. Refuse de manger
  6. Se regarde les flancs
  7. Gratte, se roule de façon violente régulièrement
  8. Transpire de façon anormale

Ces signes sont couramment évocateurs de coliques. En règle générale, l’intensité des symptômes est proportionnelle à l’intensité de la douleur. En cas d’inconfort abdominal modéré, les coliques peuvent être traitées de manière simple et efficace. Dans tous les cas l’intervention d’un vétérinaire est nécessaire.

A son arrivée, le praticien commencera par faire un examen clinique de votre cheval. Il va regarder son comportement global puis examiner les muqueuses pour vérifier l’état d’hydratation. Il prendra la fréquence cardiaque pour évaluer le niveau de douleur. Il peut aussi ausculter l’abdomen pour entendre les bruits du transit digestif et voir s’il est normal, ralenti, absent ou bien même accéléré. Il réalisera ensuite deux actes spécifiques en cas de coliques :

  1. Une palpation transrectale
  2. Un sondage naso-gastrique

Pour soulager votre cheval, votre vétérinaire pourra utiliser des anti-inflammatoires. Ils vont lui permettre de se relâcher et dans le cas d’un bouchon, ils faciliteront sa progression sans douleur.

La déshydratation étant une conséquence des coliques, il peut arriver que votre vétérinaire perfuse votre cheval. La perfusion permet de réhydrater votre cheval mais aussi son tube digestif si ce dernier présente un bouchon avec un contenu très sec.

En cas de doute le vétérinaire peut également faire des examens sanguins pour déterminer l’urgence de la situation et la nécessité d’une opération. Dans ce cas, il faudra que votre cheval soit conduit en clinique le plus rapidement possible. Le salut de votre cheval dépend de la rapidité à laquelle vous lui prodiguerez les soins. Une colique grave doit être prise en charge dans les 2 heures pour optimiser les chances de guérison.

Comment limiter les risques ?

Il est difficile de répondre avec exactitude à cette question. Comme nous, les chevaux ont des sensibilités différentes et certains facteurs de risque sont indépendants de vos actions comme la température extérieure, le stress dans un transport …

Mais il existe des bonnes pratiques à mettre en place pour essayer de limiter les risques :

  1. Donner le fourrage en grande quantité et de bonne qualité, idéalement environ 1 heure avant sa ration d’aliment
  • Une alimentation adaptée à l’activité de votre cheval
  • De l’eau propre et à volonté (si possible réchauffée l’hiver pour l’inciter à boire)
  • Eviter un maximum de stress
  • Respecter le protocole de vermifugation
  • Vérifier l’état de dentition de votre cheval ou poney pour qu’il puisse mâcher ses aliments

Quelles sont les différentes sortes de coliques ?

Les bouchons : ils sont liés à une absorption trop rapide et/ou en trop grande quantité d’aliment, la paille par exemple. Un manque d’abreuvement peut aussi en être la cause.

Souvent ils se résolvent avec l’administration de paraffine par intubation, d’anti-inflammatoires et / ou antispasmodiques pour réduire la douleur.

Les ulcères gastriques : ils sont rarement à l’origine d’une colique grave engageant le pronostic vital, mais ils peuvent entraîner une diminution des performances et des douleurs chroniques pour votre cheval. Le stress est l’un des principaux facteurs de cette maladie. Des traitements à base d’oméprazole, souvent très coûteux, sont en général administrés à la suite d’une gastroscopie mettant en évidence la présence d’ulcères.

Les gaz :  ilspeuvent être liés à un changement d’alimentation brutal. Si la pathologie ne s’aggrave pas, des antispasmodiques tels que la calmagine peuvent être suffisants.

Le déplacement des intestins :  il se soigne bien souvent comme les bouchons mais il peut arriver qu’une intervention chirurgicale soit nécessaire.

La torsion des intestins : il s’agit de la forme de colique la plus grave, car l’intestin vrille complètement sur lui-même, empêchant complètement le transit de se faire. Vient s’ajouter un manque d’irrigation de la portion concernée par la torsion qui peut conduire à la nécrose ce morceau d’intestin. Il s’agit d’une urgence absolue qui nécessite une chirurgie rapide.

Voici les différents degrés d’intervention :

1Administration de paraffine L’huile de paraffine administrée en grande quantité par sondage naso-gastrique permet de « pousser » le bol alimentaire et de débloquer un bouchon par exemple, mais elle n’est d’aucune utilité dans les cas de coliques spasmodiques ou gazeuses.
2Laparotomie exploratrice C’est un acte chirurgical qui consiste à ouvrir et explorer l’abdomen par une incision pour pouvoir accéder aux organes et connaître les raisons de la colique.
3Entérotomie Acte chirurgical visant à ouvrir l’intestin grêle pour l’aider à se vider s’il est en surcharge (gaz, jus …)
4Entérectomie Acte chirurgical consistant à sectionner et à extraire la partie nécrosée de l’intestin suite à la torsion.

Pour faire face à cette situation critique redoutée des propriétaires de poneys et de chevaux, nous proposons chez Markel une garantie très accessible appelée « Frais de Chirurgies d’Urgence ». Pour seulement 16 € par mois en plus de la prime mortalité, elle vous permet d’être indemnisé à hauteur de 6500 €/an sans franchise si vous devez faire opérer votre cheval de colique (ou de fracture, ou de hernie inguinale). Il existe un plafond inférieur à 5500 €/an pour 14€/mois.

Quoi qu’il arrive, chez Markel, si votre cheval a entre 6 mois et 12 ans et que vous choisissez de ne pas souscrire à une garantie de soin supplémentaire, vous bénéficiez dans votre contrat mortalité de 1500 € de participation à une chirurgie d’urgence (dont colique).

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